15 septembre 2012

Le onzième pion – Heinrich Steinfest


Fin de la semaine Steinfest avec le onzième pion et pour une fois les « critiques » de la quatrième de couverture sont méritées : « …le maître de la comparaison insolite.. », « Un recueil d’aphorismes grandioses… ». Alors si vous cherchez un polar classique avec un flic génial/dépressif/asocial, passez votre chemin !
Suite au passage d’une pomme à travers une vitre, Georg Stransky disparaît. Lilli Steinbeck enquête accompagnée d’un ancien barbouze obèse quasi-invulnérable (je n’exagère pas). Le reste n’est pas résumable : des dodos, un bébé qui braille, le Yémen, St Paul…
Je me suis régalé avec les comparaisons et aphorismes mais je dois avouer que j’ai été frustré par la fin, car cette enquête est plus prenante que celle de « Requins d’eau douce » et je n’aurais pas été surpris par un second volet.
Quelques citations du jour (une seule n’était pas suffisante…) :
« L’instinct est un bon ami, tantôt il a raison, tantôt non, mais ses intentions sont toujours bonnes »
« Sa voix possédait l’arrogance d’un morceau de savon qui vous glisse des mains »
« Venez seul. Cette histoire a montré que moins on est nombreux, mieux on se tape dessus »
« …, à Paris – ville qui exhibe son charme comme s’il s’agissait d’un slip léopard surdimensionné – … »

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