22 septembre 2012

Starfish – Peter Watts

Ambiance abyssale pour ce roman de Peter Watts. Afin de travailler en eaux profondes, une entreprise, l’ARE, recrute et modifie physiquement des inadaptés sociaux ou des traumatisés.
Une très grande partie du roman est une espèce de huis-clos (malgré la vastitude de l’océan) décrivant les interactions entre les protagonistes rarement sains d’esprits. Les faiblesses psychologiques et la claustrophobie aidant, certains pètent les plombs et disparaissent ou meurent. Les autres s’endurcissent et apprennent à vivre dans ces conditions. Tout cela pour arriver à une espèce de statu quo qui fonctionne (peut être trop bien) jusqu’à l’adoption du milieu aquatique quitte à abandonner la part d’humanité qui leur restaient. Une décision prise à la surface va tout bouleverser dans le dernier quart du roman.
Digne représentant de la hard S-F, ce roman laisse un goût d’inachevé qui sera certainement levé dans la ou les prochaines aventures de Lenie Clarke (j’ai un temps de retard car je me limite aux versions poches).

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