9 janvier 2013

Bleue comme une orange – Norman Spinrad


Cela faisait bien longtemps que je n’avait pas lu de Spinrad. Si ma mémoire est bonne le dernier devait être « Les solariens » (Présence du futur n° 631). 12 ans après, je me suis attaqué à « Bleue comme une orange » (ha !) dont la traduction a été assurée par Roland C. Wagner.
Fin du 21ième siècle, le climat est un problème encore plus important qu’aujourd’hui (vision prémonitoire ?), et c’est pour une conférence organisée par l’ONU (organisation anecdotique) que Monique Calhoun, spécialiste des relations publiques, est embauchée.
Ma mémoire défaille à déterminer si c’est une constante chez Spinrad, mais dans ce roman, il n’y a pas beaucoup d’action. C’est plutôt une description, teintée d’ironie, des enjeux stratégiques des différents intervenants : les mauvais garçons (regroupement des anciennes mafias), la grande machine bleue (cartel regroupant des firmes capitalistes), les sibériens (la Sibérie étant devenue un eldorado climatique)…
Parce qu’écrit en 1999 ou y trouve des références aux tours du World Trade Center et une Nouvelle-Orléans pas dévastée par Katrina.
On sent que Spinrad aime la France et plus particulièrement Paris d’une part parce que l’action s’y passe, et d’autre part de par la foule des termes en français dans le texte original.
La dédicace du jour (en français dans le texte original) : « Pour le peuple et l’exception français. Merci de votre compréhension ».
La citation du jour : « Qui mieux que Panem et Circenses, saurait vendre des tartes à la crème à des diabétiques ? »

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