26 mai 2013

Zimas (when west meet east)


Après un weekend et un début de semaine pas très reluisant d’un point de vue personnel, je suis allé me ressourcer dans les Vosges aux Imaginales d’Épinal (12ièmes du nom). Parti en train avec quelque kilos de livres, ce séjour a été épuisant. Jugez plutôt :

Jour 1 : Le jeudi, ça démarre un peu mou : lancement du salon, recherche de l’hôtel, errements dans la ville (parce qu’on se trompe de route…). L’après-midi, j’ai quand même pu approcher, et par là-même avoir une dédicace avec :
  • Lucius Sheppard : le pauvre, chaque fois que je le voie en France, il a des soucis de santé. La dernière fois, c’était le poignet. Cette fois-ci : une entorse. Il ferait mieux de rester en France.
  • Jean-Michel Truong : comme il a monté sa boîte en chine, c’est pas évident de le voir. Nous en avons d’ailleurs discuté et il me disait qu’il avait la chance de connaître les « bonnes personnes », ce qui lui a facilité l’entreprise.
  • Kai Mayer : écrivain allemand qui écrit principalement pour la jeunesse. Ce qui me fascine avec nos cousins d’outre-Rhin, c’est qu’ils sont pratiquement tous bilingues. Nous, on est un peu minable en langues étrangères.
  • Pierre Pével : qui m’a prédit une sortie tous les six mois de la suite de la trilogie « Les lames du cardinal » chez Folio SF. À ce propos, je l’ai félicité pour cette édition particulièrement soignée (la jaquette, une première chez Folio SF).
  • Jean-Marc Ligny : à qui je racontais que quand j’ai lu « Yurlunggur » je travaillais dans le quartier de la Défense à proximité du parking bien glauque qu’il y décrit. Il m’a alors expliqué y avoir habité et être allé à l’EPAD pour faire des recherches. Si connaissez la tête de Ligny, vous verrez le contraste.

Le bilan : une journée tout à fait honnête dont l’accessoire indispensable était
Bien sûr, loi de Murphy oblige, j’avais oublié le mien à Paris… Tout comme mon appareil photo… GNIIIIII !!!! BOM ! BOM ! BOM ! (ma tête cognant contre le mur).

Jour 2 : un coup d’accélérateur avec :
  • Francis Berthelot : spécialiste des changements d’orientation, que ce soit de carrière ou artistique. Pour preuve : maintenant, c’est le ballet !
  • Johan Heliot : à qui j’ai annoncé qu’il était dans les mots croisés de 100% Vosges (voir le scan plus bas).
  • Lionel Davoust : qui a opté pour une coiffure radicale. Il m’a dit ne plus être convaincu par le concept du cheveu.
  • Sylvie Lainé : pour ses trois recueils de nouvelles chez ActuSF (ici, ici et ). À ce propos, j’ai enfin la réponse à ma question : une éperluette est une esperluette ! Je vais enfin pouvoir dormir…
  • Alastair Reynolds : dont la femme est française et que généralement elle s’occupe de le cornaquer en France mais elle est tombée malade et par conséquent le pauvre Alastair est obligé de se débrouiller tout seul.
  • Andreas Eschbach : écrivain allemand qui vit dans le Finistère (BZH rules !). Comme il parle parfaitement français, j’ai pu lui dire à quel point j’avais apprécié « Des milliards de tapis de cheveux ».
  • Jean-Philippe Jaworski : auteur des indispensables « Janua Vera » et « Gagner la guerre ».
  • Mélanie Fazi : je le redis encore une fois : une auteure trop rare à qui j’ai fait signer une nouvelle avant de l’avoir lue, ce qui n’est pas mon habitude.

Intermède : pour ces Imaginales, je m’étais préparé psychologiquement avec le mantra suivant : « Je n’achèterai pas de bouquins, je n’achèterai pas de bouquins, je n’achèterai pas de bouquins ». Au final j’en ai acheté trois. Je n’ai pas une volonté de fer mais elle dépasse quand même celle de l’huître. On reprend :

  • Xavier Mauméjean : qui m’a remercié pour mon billet sur « American Gothic » et à qui j’ai répondu que je pensais ce que je disais écrivais.
  • Charlotte Bousquet : que je lis plus en nouvelles qu’en romans.
  • Samantha Bailly : est-ce moi qui devient vieux ou les adolescent(e)s se mettent à écrire ? Pfou !
  • Anne Fakhouri : qui m’a répondu quand je lui ai dit mon prénom : « sans déconner ? ». Quelque chose me dit que j’en saurai plus en lisant sa nouvelle de l’anthologie des Imaginales…
  • Fabrice Colin : avec qui je n’ai pas pu trop discuter car il y avait beaucoup de monde.
  • Pierre Bordage : toujours aussi accessible et gentil qui m’a annoncé trois nouveautés pour les Utopiales et vouloir continuer a scénariser des bandes dessinées comme pour « Les fables de l’Humpur » mais avec des histoires originales. Wait and see…
  • Jean-Claude Dunyach : a qui j’ai dit que « Le jeu des sabliers » avait quand même pris un coup de vieux (cash ! je suis comme ça !).

Le bilan : journée épuisante mais hautement satisfaisante dont les accessoires nécessaires étaient
et
car il faisait quand même bien froid. La bonne nouvelle est que nous avons été épargnés par la pluie.

Jour 3 : on continue l’accélération avec cette fois plus de public :
  • Pierre Bordage (again !) : à qui j’ai expliqué que comme mon hôtel était particulièrement loin, je ne trimbalais pas tous mes bouquins en même temps.
  • Jean-Marc Ligny (again !) : idem.
  • Francis Berthelot (again !) : idem.
  • Sylvie Lainé (again !) : idem
  • Charlotte Bousquet (again !) : idem.

Intermède : le samedi étant une journée familiale, et ne voulant pas dépareiller, j’ai amené avec moi l’anthologie « 69 ». J’assume !

  • Gess : une dédicace de bande dessinée de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal :). Avec la question du no-life parfait (votre serviteur) : Dans Camen Mc Callum, si « in gun we trust », pourquoi une batte de base-ball sur le logo ?
  • Raphaël Albert : que je ne connais pas du tout mais qui signe une nouvelle dans l’anthologie de cette année.
  • Fabien Clavel : avec qui je milite pour l’entrée dans le dictionnaire du verbe « violacir ». C’est vrai quoi ! On a blanchir, noircir, rougir, jaunir… mais rien pour cette subtile mais néanmoins expressive nuance de couleur.
  • Justine Niogret : dont je vais bientôt « Chien du heaume ». Ça marche mieux avec « Mordre le bouclier » non ?
  • Anne Duguël A.K.A. Gudule : qui a une toute petite voix et donc avec qui ce n’était pas facile de faire la conversation dans toute cette cohue.

Jour 4 : rien, si ce n’est le train qui m’a ramené chez moi sur les rotules (moi, pas le train) sans parler de la rédaction de cet article.

En parallèle et en errant dans les couloirs, j’ai eu de très intéressantes conversations avec Pierre Stolze, Michel Robert, Jean-Luc Rivera et j’en passe…

En conclusion : une ambiance plus « relax » que les Utopiales, des invités prestigieux, bref : un excellent séjour Vosgien. Pour ne pas spoiler ce que j’ai ramené de ce festival, je n’en parle pas (ou presque), vous le découvrirez dans des prochains billets… Suspense !
 

Je le note ici pour m’en rappeler la prochaine fois, voici mes quelques conseils :
  1. arriver le jeudi midi.
  2. m’y prendre à l’avance pour trouver un hôtel pas très loin (si c’est pas possible, prendre une voiture de location).
  3. ne pas oublier le parapluie.
  4. ne pas oublier l’appareil photo.
  5. une petite laine peut toujours avoir son utilité.
  6. c’est peut-être le moment d’acheter une valise avec des roulettes.

Le petit QCM du jour : comment appèle-t-on les habitants d’Épinal :
A : les Épinaliens
B : les Spinaliens
C : les Sages (comme une image)

Réponse : B. Je fais le fier mais je ne le savais pas…

En supplément : la grille de mots fléchés du 100% Vosges spécial Imaginales pour vous consoler si vous n’y étiez pas ! Nyark ! Nyark ! Nyark ! (je suis cruel).


3 commentaires:

  1. Un jour, j'irai aux Imaginales...

    En tout cas, ce fut visiblement un week-end bien rempli !

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  2. Mouahahahah, j'apprends que Pierre Pevel a fait une suite à ses lames..... SMIIIILE :o)
    Le dernier de son espèce est pas mal aussi (d'Andreas Eschbach).
    Merci !

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