8 juillet 2014

Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles – Gyles Brandreth


Une découverte de Saint-Maur en Poche dans la collection « Grands détectives » de 10/18.

Dans le Londres de la fin du XIXième siècle, un ami (amant ?) d'Oscar Wilde est assassiné, ce dernier découvre le corps qui disparaît mystérieusement le lendemain. Assisté de son ami Robert Sherard (qui est à la fois le narrateur et un personnage réel), le plus célèbre dandy britannique va mener l'enquête.

Il est des bouquins dont vous savez, après avoir lu une dizaine de pages, qu'il sera très difficile de les poser (ne serait-ce que pour des choses aussi triviales que travailler, manger ou dormir du sommeil du juste). Ce livre en fait partie. On est littéralement plongé dans l'époque victorienne, dans laquelle on retrouve avec plaisir Arthur Conan Doyle1, dans laquelle aussi, Jack l'éventreur sévit à Whitechapel. De plus, la personnalité (enfin, la personnalité que j'associais au personnage) d'Oscar Wilde est rendue à merveille. Enfin, l'enquête en elle-même est absolument prenante.
A propos de l'enquête, il y a un parallèle certain entre le couple Oscar Wilde – Robert Sherard et Sherlock Holmes – John Watson. Le premier étant le personnage central, l'autre relatant les progrès du premier tout en étant parfois utilisé par le premier.
Bref : un « must have ». Merci monsieur Brandreth.

La citation du jour : « La constance, comme vous le savez, est l'ultime refuge de ceux qui manquent d'imagination »
La deuxième citation du jour (parce qu'on ne se lasse jamais des citations d'Oscar Wilde) : « J'ai des goûts simples ; je me contente de ce qu'il y a de meilleur »
La troisième citation du jour (pour la route) : « Il ne faut jamais attendre de réponse à ses prières, Robert ! Si vous en recevez, elles cessent d'être des prières pour devenir des correspondances... »

1 faut-il le rappeler ? L'homme qui a créé Sherlock Holmes !

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