Un souvenir de Saint-Maur
en poche (édition 2014).
Il est quasiment impossible de
surmonter la disparition de son enfant, et même si l'on est
psychiatre, on est pas à l'abri de sombrer dans la folie. C'est ce
qui arrive à Viktor Larenz quand il subit cette épreuve. Quatre ans
après la disparition de sa fille malade, Larenz rencontre une jeune
et étrange écrivain schizophrène qui commence à lui raconter que
des personnages imaginaires hantent sa réalité. Un de ces
personnages ressemble comme deux gouttes d'eau à la fille disparue
de Larenz.
Les cinglés sont pratiques. Ils sont
expert pour brouiller les pistes d'une enquête. Et c'est le cas ici
où tout ce que l'on peut croire n'est pas forcement la réalité.
Le début du roman est confus et
reflète bien la folie de Larenz. Quand il retrouve ses esprits et
raconte son histoire, l'histoire est beaucoup plus structurée. Un
page-turner dans toute sa splendeur. Vive l'Allemagne !
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